Ce weekend je suis parti en Belgique avec Nico, pour participer à ce marathon bénéficiant d'une excellente réputation en Belgique.
Autant le dire tout de suite, nous avons été tous les deux très déçus !
Initialement inscrit sur le grand parcours (115km), je demande à changer le samedi soir au moment de retirer nos dossards, car en ce moment j'ai plus envie de rouler sur des distances moins longues. Et la perspective de passer toute la journée sous la pluie ne m'enchantait pas vraiment.
Le dimanche matin vers 10h20 je prends donc le départ du 65km, en milieu de peloton : je suis dans la troisième vague (250 partants par vague). Avec dix minutes entre chaque vague, et surtout une grosse côte dès le départ, le peloton s'étire vite.
Le signalement de la toute première côte
Les deux premiers tiers du tracé sont assez ennuyants, composés d'une majorité de chemins larges bien roulants, il y a bien quelques sentiers isolés ici ou là mais on a vraiment l'impression qu'ils sont intégrés au parcours uniquement quand ce n'est pas possible de faire autrement ! Dommage, car il y aurait certainement de quoi tracer un vrai parcours de VTT dans les alentours.
La forêt reste belle, même quand il se met à pleuvoir deux heures après mon départ. Ce sera de pire en pire jusqu'à l'arrivée au niveau de la pluie.
Quelques passages intéressants viennent ponctuer le final, quelques racines, quelques pierres, le tout rendu un peu glissant par la pluie, cela ressemble enfin un peu à du VTT ! Malheureusement dès le lendemain je lis sur le site de la course que la plupart des participants ayant jugés cette portion "impraticable" elle ne sera pas reconduite l'an prochain ! Très étonnant. Il faut dire que tous les concurrents autour de moi faisaient toutes les descentes à pieds, c'est dommage, autant faire de la route. Je n'ai pas compris, d'autant qu'il n'y avait rien de bien méchant à passer (la preuve, avec mon petit niveau je suis passé partout).
Faute de chemins ludiques, quelques beaux points de vue permettent de se distraire un peu, comme le Château de Reinhardstein au pied duquel est installé un des ravitaillements.
Château de Reinhardstein (14ème siècle, rénové)
Il faut noter que la question du parcours mise de côté, l'organisation est sans faille, et l'ambiance entre les participants super sympathique, c'est déjà ça ! Cependant je ne participerai pas à cette course une deuxième fois, je pense que c'est une autre approche du VTT, trop différente de ce que je recherche et préfère. Tant pis, il fallait tester pour le savoir.
J'en finis en 4h34 (270ème sur 707 partants). C'est finalement une petite vitesse moyenne pour un parcours si roulant, mais le dénivelé lui était bien là avec 1800m D+. J'étais plutôt en forme, j'ai bien géré mon effort, voilà tout de même quelques motifs de satisfaction.
Troisième et dernière journée de la Lozérienne VTT, ce dimanche il fait encore très beau et très chaud ! Le matin la navette bus nous emmène au départ à Rieutort de Randon, un paisible petit village dans la région de la Margeride.
Comme la veille, la spéciale 6 qui ouvre la journée est une montée sèche (6km / 300m D+ / 50m D-) avec départ groupé. La fatigue de la veille se faisant vraiment sentir, je gère mon effort tranquillement sans m'essoufler, ce qui me vaut un temps moyen de 35'. Résultat sans grande importance...
Ensuite on redescend directement par une courte liaison vers le lac de Charpal , départ et arrivée de la spéciale 7. Une spéciale quasiment plate (8km / 50m D+ / 50m D-) : en suivant le sentier qui fait le tour du lac, on emprunte de nombreux pontons et des portions étroites et bien roulantes. Je n'ai plus la force d'emmener de gros braquets, mais c'est quand même 23' de bonheur !
La dernière liaison est longue (22km), mais magnifique car on suit une piste qui domine les alentours. Avec Jérôme on s'arrête à plusieurs reprises pour admirer le paysage. On en profite aussi pour échanger quelques impressions avec d'autres concurrents. Tout le monde semble d'accord : cette épreuve est géniale !
Encore un peu d'attente et puis c'est le départ pour la dernière, la spéciale 8 : 14km / 350m D+ / 900m D-. Le début est difficile, avec une remontée sévère dans la forêt, mes concurrents directs montent à pieds mais j'y laisse mes dernières forces pour tout passer sur le vélo ! Ensuite il n'y a quasiment plus qu'à se laisser descendre vers l'arrivée à Chanac...
Crête empruntée sur la spéciale 9
La douche, le repas de clôture avec tous les participants... le rendez-vous déjà pris pour 2013, et c'est fini !
Encore une belle journée, qui aura confirmé les impressions de la veille : les paysages à couper le souffle, les spéciales hyper variées (profils, terrains...), du vrai VTT de bout en bout.
Sport, plaisir, convivialité, le contrat est largement rempli, bravo à toute l'équipe d'organisation.
Pour l'anecdote, je repasse de la 65ème à la 66ème place, soit mon classement au soir du prologue. Mais que de beaux kilomètres parcourus entre-temps !
Après le repas du midi on traine un peu au bord de la rivière, si bien qu'on est les deux derniers à repartir de Sainte-Enimie ! Enfin pas de panique, la liaison n'est que de 4km et il nous reste environ 40 minutes avant le prochain départ de spéciale. La liaison justement est magnifique, sur un sentier surplombant le Tarn. Voir les deux photos ci-dessous.
Jérôme qui descend vers St-Chély
Au départ de la spéciale 4, il fait chaud et tout le monde cherche l'ombre en attaendant son tour ! Mon compteur relève des températures supérieures à 35°... Cette spéciale s'annonce terrible avec 430m de D+ en 5km, le tout en plein soleil. Et ce fut effectivement très difficile pour moi, j'aurai mis presque 45' pour arriver en haut du col... enfin j'ai au moins profité de mini arrêts dans l'ascension pour prendre quelques photos :
On voit les vélos qui montent sur le sentier à droite
La vue, encore un peu plus haut
Un concurrent qui m'a rattrapé puis dépassé !
L'arrivée au col est un soulagement, d'autant qu'on apprend vite que la dernière spéciale est légèrement modifiée, ce qui enlève une belle côte du parcours. Ce ne sera donc quasiment que de la descente pour arriver à La Malène. Le départ se fait directement en haut du col sans liaison, on bénéficie donc d'une bonne pause, de quoi se remettre avec les ravitaillements bien garnis.
La spéciale 5 nous fait donc replonger dans les gorges. Cette fois la descente n'est plus large et rapide, mais très étroite, avec de nombreuses épingles serrées, le terrain piégeux mais c'est magnifique ! Le bas réserve encore quelques mini portages, puis un sentier rapide et sablonneux qui longe la rivière jusqu'à l'arrivée. 45' pour couvrir ces 9km malgré près de 500m de D- !
La trace de la 5
Après l'arrivée...
La Malène !
Au final cette première journée aura été difficile mais très belle. Les paysages sont très variés, de même que les profils de spéciales, les terrains... c'est différent à chaque fois.
Au classement je passe de la 66ème à la 65ème place. Les écarts sont grands, donc ça ne bougera probablement pas beaucoup non plus le lendemain.
Samedi la première étape de la Lozérienne VTT comptait 63km dont 40km de spéciales chronométrées.
Le départ est donné à 9h à Chanac à quelques mètres de notre gite, pratique. La spéciale 1 est une montée sèche de 5km / 300m D+ / 70m D-. Le départ groupé sur un bout de route est neutralisé et puis on commence à monter dans la montagne. D'abord sur un chemin large, puis sur un sentier bien pierreux. Je m'en sors pas trop mal, alors qu'il y a déjà quelques arrêtés au bord du chemin : deux crevaisons, une chaîne cassée... et un coureur devant moi qui est passé par-dessus son guidon en pleine montée, j'ai pas compris, et lui non plus. Pour l'éviter je prends une branche dans la roue qui me fait dérailler, mais ça repart après quelques secondes. 30'03 quand même pour en finir, le ton est donné !
Je retrouve Jérôme à l'arrivée et on s'en va sur la première liaison (11km parcourus à rythme très tranquille) qui nous emmène à Champerboux sur le Causse de Sauveterre.
On prend alors connaissance de nos horaires de départ pour la spéciale 2, une boucle de 9km / 60m D+ / 60m D-. On s'élance désormais par groupes de 4, cette fois le terrain est plus cassant, avec des descentes rapides dans les champs, une remontée très étroite au milieu des buissons, une descente très "sudiste" dans une pinède, et on retrouve un chemin large pour rallier l'arrivée. C'est vers la fin que Jérôme, parti 3'30" après moi car mieux classé au général, me rattrape, je m'accroche plus ou moins et on en finit quasiment ensemble. Mon temps 29'48, encore une demi-heure à bon rythme, je sais déjà que ce ne sera pas possible de tenir la cadence toute la journée !
La liaison suivante de 9km reste dans le même cadre, on peut donc maintenant lever la tête et profiter de ce superbe environnement. Je garde mon appareil photo dans la poche et les arrêts ne sont pas rares pour emporter quelques souvenirs.
Cliquez sur la photo pour la voir en grand !
Une autre vue panoramique (à voir en grand)
La troisième et dernière spéciale de la matinée (13km / 100m D+ / 300m D-) nous emmène dans les gorges du Tarn, par une descente vertigineuse. La piste est rapide, le terrain recouvert de cailloux et fuyant, un peu monotone, mais c'est assez grisant de vitesse. Interdiction de se rater sinon c'est le grand plongeon 300 mètres plus bas. En bas justement, on traverse la rivière, à gué ! Et c'est bien rafraichissant. De même pour les plaquettes de freins qui commençaient à sentir le brulé. Il reste quelques kilomètres le long du Tarn sur un sentier très technique, plaisant mais terriblement usant car il faut à plusieurs reprises descendre du vélo pour passer les plus grosses pierres. Arrivée à Sainte-Enimie pour le repas du midi, bien mérité après 48' d'efforts supplémentaires.
La vue au départ de la 3
La trace de la spéciale 3
Bon repas avec tout le monde, et petite pause au bord du Tarn. Beaucoup en profitent pour se mouiller un peu !
Vendredi soir se tenait le prologue de la Lozérienne VTT, dans la petite ville de La Canourgue en Lozère. Je retrouve Jérôme sur place, et en fin d'après-midi il fait encore bien chaud !
On récupère nos dossards et le panier cadeau des produits régionaux.
Environ 115 inscrits pour cette première édition, c'est déjà un beau score.
On part repérer le circuit, mais comme tout n'est pas encore balisé en ville on tourne un peu en rond dans les minuscules ruelles, les escaliers, les passages sous porches, les ruisseaux à franchir... en tout cas la ville est magnifique, et il y a des vélos partout !
Le circuit est long de 2km, et se finit par une montée sur un chemin surplombant la ville avant une descente rapide vers l'arrivée.
Je m'élance pour mon tour chrono vers 20h, je pars vite mais bon quand on part pour 2km c'est obligé. La partie urbaine se passe bien, c'est très serré ! Arrivé dans la montée par contre je suis à l'arrêt ! La chaleur, les 6h de route dans la journée pour arriver depuis Paris... et puis surtout j'ai fait le début sans beaucoup respirer, et c'est pas dans la côte (assez sévère) que je vais reprendre mon souffle. Du coup, je l'ai même escaladée moins vite que dans notre tour de reconnaissance. Pas grave, de toutes façons je ne joue aucun classement. J'en finis en 8'20, c'est le 66ème temps.
En séjour en Angleterre il y a quelques semaines, j'ai plusieurs fois eu l'occasion de voir les retransmissions d'un championnat de critériums dont les manches sont télévisées. Voir le site officiel de la compétition.
"The Halfords Tour Series is a ten round city centre cycling race series,
which brings unique gladiatorial and exciting team racing to the
streets near you. Taking place throughout May and June 2012, ten
teams of five highly tuned professional cyclists will engage in combat
against each other to become the overall champions of The Halfords Tour
Series. In this new concept in cycle racing, the teams will aim
each night to place their top three riders in the highest positions at
the end of one hour of intense, fast paced and attacking racing with all
the thrills and spills of any other speed sport."
Les circuits sont à chaque fois tracés en pleine ville, et sont nerveux, souvent étroits. Ça va très vite, c'est spectaculaire notamment car il y a souvent des chutes. Voici la vidéo bande-annonce de la saison en cours, si cela vous intéresse il y en a beaucoup d'autres vidéos à voir.
Voici un petit billet pour parler d'un équipement que j'utilise depuis quelques temps. Cette veste pluie est très efficace : imperméable, et bien aérée sous les bras ce qui évite l'effet "autocuiseur". Très légère et très compacte, elle se roule facilement en boule dans une poche. Idéale pour les descentes de cols j'imagine.
Seul point négatif : sa fermeture éclair. Il faut vraiment s'y prendre de manière très délicate pour la coulisser car elle se coince très facilement dans le tissu. Du coup, il est quasiment impossible d'enfiler ou retirer la veste tout en roulant, même arrêté c'est parfois délicat et ça peut vite devenir assez agaçant en conditions de course.
Point négatifs :
- fermeture mal conçue qui se coince trop souvent dans le tissu.
A évaluer dans le temps :
- résistance en usage VTT (branches, ronces...)
Une petite remarque : ceci n'est pas un message publicitaire ! J'aime bien la marque Ekoï qui à mon avis propose en général des équipements de qualité à prix contenus. Un petit bémol cependant : il m'est déjà arrivé de laisser des avis sur leurs produits sur leur site, jusqu'à ce que je remarque que seuls les avis positifs sont publiés. Je n'ai jamais vu apparaître mon commentaire sur les gants étanches qui prenaient l'eau en quelques minutes. Les gants en questions ne sont plus au catalogue d'ailleurs. Méfiance donc, mais comme dit précédemment je suis en général satisfait de mes achats chez eux.
Ce samedi après-midi je suis sorti dans le but de faire du dénivelé sans trop m'éloigner. Pour cela j'ai "quadrillé" le secteur Sèvres/Chaville, enchaînant les côtes, parfois plusieurs fois de suite. Au final j'en ai gravi une quinzaine environ, pour un total de 1100m de D+ en une quarantaine de km. Avec l'aller-retour chez moi (tout plat) cela fait au total environ 50km.
C'est beaucoup plus que lors de ma séance du 11 février sur le même thème, il faut dire qu'il faisait quand même un peu froid à l'époque. Et toujours la même remarque : je devrais réaliser ce type de séances plus souvent !
La plupart des routes du plan ci-dessous bien qu'urbaines sont assez tranquilles, exceptée la route principale du bas. J'ai d'ailleurs percuté un piéton dans Chaville : celui-ci a traversé la route derrière une camionnette, sans regarder, impossible à éviter. C'est en fait peut-être mieux de ne pas du tout avoir eu le temps d'essayer de l'éviter, j'aurais pu avoir le mauvais reflexe de faire un écart vers la gauche et risquer de me faire renverser par une voiture. J'ai déchaussé mais ne suis pas tombé, alors que lui a fini par terre, mais sans gravité. Il était étonné que je ne sois pas tombé, et moi j'étais étonné qu'il se relève aussi vite car je l'avais bien tapé. Il m'a dit "ça va", s'est excusé, je lui ai dit que c'est quand même mieux de regarder quand on traverse (franchement, j'aurais été en voiture c'était pareil), et je suis reparti.
Sans ça la séance s'est bien déroulée, j'ai plutôt bien roulé même si les passages aux environs des 15%, pas rares dans ces petites côtes souvent raides, faisaient bien mal. Je ne me suis pas ennuyé malgré l'aspect répétitif de la séance et le manque de paysages. J'ai même évité la pluie tombée sur Paris pendant mon absence !
Petite séance bricolage sur le VTT, du côté de mon pneu arrière, vieux de presque un an, qui avait bien besoin d'être changé.
Avant et après, ou l'inverse
J'ai voulu en profiter pour en monter un neuf en version "tubeless", c'est-à-dire sans chambre à air, car mes roues le permettent et je n'avais jamais franchi le pas.
Il en existe de deux types compatibles avec mes roues actuelles :
- le type UST, qui est un pneu complètement étanche, beaucoup plus lourd (et plus cher) qu'un pneu pour chambre.
- le type Tubeless Ready, qui se situe entre l'UST et le pneu pour chambre, d'après ce que j'ai compris il comprend une bande de roulement très proche de la version UST mais des flancs moins épais, qu'il faut rendre étanches avec du liquide préventif à l'installation. C'est cette solution que j'ai choisie, car le pneu est plus léger, et plus souple.
Matériel nécessaire :
- Un pneu (ben ouais) en version Tubeless Ready : pour moi ce sera comme d'habitude un Schwalbe Racing Ralph, en taille 2.1, à 470g.
- Des valves étanches compatibles avec mes roues Mavic Crossmax SLR, avec obus démontable pour insérer le liquide préventif sans déclipser le pneu (un petit entonnoir est pratique pour ça). J'ai été oligé d'en racheter car je n'ai pas retrouvé celles qui étaient livrées d'origine avec mes roues...
- Du liquide préventif, c'est un liquide à base de latex liquide qui va permettre d'une part de rendre le pneu étanche, et d'autre part qui réparera automatiquement les crevaisons de type épine, pointe. J'ai pris du Stan's NoTubes, parce que c'est ce que tout le monde m'a conseillé.
Petite vidéo pour illustrer :
Procédure de montage:
- Comme j'ai reçu mon nouveau pneu plié en quatre, je l'ai d'abord monté avec une chambre, bien gonflé, et laissé ainsi quelques heures pour qu'il prenne la forme (j'ai fait autre chose pendant ce temps hein, je ne suis pas resté devant à attendre).
- Ensuite, j'ai déclipsé un flanc du pneu, retiré la chambre, installé la valve étanche.
- A l'aide du doseur, j'ai mis la quantité recommandée de liquide dans le pneu, que je remets complètement en place sur la jante.
- Il faut maintenant réussir à faire "clipser" le pneu dans la jante. Pour cela : une bonne pompe à pieds est nécessaire (certains y vont au compresseur), ça aide bien de répandre de l'eau savonneuse sur les flancs, et surtout de trouver la bonne position : pneu debout, ou posé bien à plat horizontalement, ou debout suspendu... j'ai tout essayé sans vraiment deviner ce qui est le mieux. Quand le pneu finit par se mettre en place et bien "claquer", c'est bon. Cela peut prendre plus ou moins de temps selon le pneu... (pour mon pneu neuf, 20 minutes avant de trouver le bon déclic, moins de 30 secondes pour mon pneu avant qui était en place depuis longtemps avec une chambre).
- Comme la moitié du liquide préventif s'est renversée entre temps, j'en remets par la valve (grâce à l'obus démontable). Il faut ensuite gonfler, faire tourner la roue, bien secouer dans tous les sens, au début ça suinte un peu de partout par les flancs, mais le pneu finit par être complètement étanche.
- Il est possible qu'après quelques heures le pneu soit retombé à plat, c'est probablement parce qu'il reste des petites fuites. Je pense que le mieux est de rouler un peu pour finaliser l'opération, en mouvement le liquide va se répandre bien partout et finir de boucher les dernières petites aspérités.
Bilan :
- Le montage peut prendre quand même un peu de temps, surtout les premières fois je pense.
- Avec ce nouveau montage j'espère passer de "très peu de crevaisons" à "zéro crevaison". En effet les chambres à air latex que j'utilisais jusqu'à présent sont plutôt résistantes, et j'ai dû crever une fois (deux maximum) lors des 12 derniers mois.
- Le système Tubeless permet de rouler à des pressions plus basses (pour plus d'adhérence, plus de rendement, plus de confort), mais je ne pense pas gagner beaucoup sur ce point, car je roulais déjà à des pressions assez basses avec les chambres en latex.
- En plus des avantages du liquide préventif, je m'enlève également le risque de crevaison par pincement de la chambre à air, ce qui devrait me rendre un peu plus serein dans certaines descentes qui secouent un peu.
J'ai récemment trouvé d'autres photos de la course, merci au photographe de l'European Mountainbike Trophy de les mettre à disposition. C'est parti pour une petite révue.
Plusieurs hypothèses pour expliquer ce sourire : la girafe, le photographe, la perspective de rouler 6h dans la boue ?
Grosse compression, un des passages les plus marrants du circuit
Le mois de mai en chiffres...
- 10 jours de vélotaf : 205km
- 3 séances à Longchamp : 125km
- 1 sortie route en IDF : 100km
- 3 sorties VTT en IDF : 155km
- 3 sorties VTT en Auvergne : 100km
Total : 685km
Bon kilométrage en tenant compte d'une semaine "blanche" en raison de vacances.
C'est aussi un de mes mois les plus variés depuis que j'ai créé ce blog. Sur routes ou sur chemins, à Paris ou à la montagne, tant que ça roule...
Et maintenant ?
Premier objectif, retrouver la forme après 10 jours sans toucher à un vélo ! Ce serait bien pour profiter de la Lozérienne VTT, avant de s'attaquer au Raid des Hautes Fagnes.
