vendredi 31 octobre 2014

La Guervilloise


Court message, mais je tenais à laisser quelques mots sur cette toujours très belle randonnée organisée à Guerville (78). Je participe de moins en moins à ce genre de manifestations, car la plupart du temps les parcours proposés ne correspondent pas à ce que je recherche dans le VTT. Mais la Guervilloise fait partie des quelques randos vraiment intéressantes de la région. En fait c'est même ma préférée ! Je pourrais citer également L'Hivernale, la Lyricantoise, ainsi que la Garennoise, mais c'est à peu près tout.

Encore un très beau parcours proposé cette année, toujours ces nombreux petits sentiers étroits et accidentés. On ne s'ennuie jamais sur ce parcours, bravo et merci au VTTeam78 !

Consultez les détails de la sortie sur Strava.

NB : il est demandé (par les organisateurs de la randonnée) de ne pas suivre la trace de la randonnée le reste de l'année. Certains sentiers étant situés sur des propriétés privées, cela pourrait causer des problèmes et mettre en péril les prochaines éditions de la randonnée.

lundi 27 octobre 2014

VTT dans le Queyras (3)

La sortie un peu dingue de cette semaine dans les Hautes-Alpes.

Quelques kilomètres (4km) sur route pour s'échauffer un peu, et à partir d'Abriès cap au Nord sur le GR 58. On pousse un peu devant la chapelle, ensuite ça roule plutôt bien, tout du moins jusqu'aux Bertins. Super petit sentier le long de la rivière.

Juste au-dessus de Abriès


Et à partir de là, environ 800m de D+ en poussage/portage ! Super éprouvant avec l'altitude, on passe de 2050m d'altitude à 2906m jusqu'au Pic du Malrif. Avec au milieu la pause pique-nique à côté du magnifique petit lac du Grand Laus. Evidemment, pas d'autres cyclistes là-haut, juste quelques randonneurs à pieds qui posent beaucoup de questions. Mon point de vue : si il faut être déjà un peu dingo pour monter là-haut en vélo, une chose est sûre jamais je ne le ferais à pieds !

On vient de tout en bas, on voit la petite rivière entre les sapins

Et il faut aller tout là-haut ! Thomas pédale tant que c'est encore possible...

Petit passage sur les roues avant le portage final, en face, droit dans la pente.

L'objectif initial était le Grand Glaiza, mais je suis trop fatigué pour continuer plus haut. Et puis de toutes façons le temps commence à se couvrir, donc il est plus sage d'attaquer la descente pendant qu'on reste encore bien lucides et sereins.

Une descente longue d'environ 8km, ça commence sur la crête au-dessus du lac, superbe point de vue. Puis de longs passages à flancs de montagne, des sentiers fous, comme on n'en voit que dans les magazines ! Plus on descend et plus la météo se fait menaçante, mais la pluie ne commencera pas à tomber avant qu'on retrouve le parking. La fin de la descente est de plus en plus technique (à partir des Eygliers), c'est cassant avec pas mal de pierres, mais rien de trop difficile, c'est tout juste dans mes cordes.

La vue depuis le Malrif, côté Nord. On distingue notamment les aiguilles des Sybelles, tout à droite.

Thomas attaque la descente !

Encore Thomas sur ce sentier magique

Et ça c'est moi !

Voilà pour la sortie la plus difficile de la semaine, entre le long portage, l'altitude... mais aussi une superbe descente extrêmement variée, une des plus belles de ma vie de VTT-iste !

Consultez les détails de la sortie sur Strava.

vendredi 24 octobre 2014

Roc d'Azur : course Mid Roc

Cette année je me suis rendu pour la première fois sur le gros (énorme) événement VTT de la fin de saison : le Roc d'Azur. Je n'y étais jamais allé auparavant pour plusieurs raisons : trop loin, trop cher, trop de monde...

Mais cette année j'ai pu bénéficier de dossards gratuits, donc c'était l'occasion ou jamais de découvrir en vrai. Au pire, ça resterait un  gros weekend en bord de mer, au soleil, avec les copains, donc rien de très pénible !

Deux courses à mon programme, et ça commence le vendredi par le Mid Roc. C'est une course de 44km / 1000m D+, en quelque sorte une version allégée du Roc d'Azur.


Départ à 12h30 au plus chaud de la journée, je m'élance de la deuxième ligne. Ca ne part pas très fort, du coup il m'est facile d'éviter les bouchons à la sortie de la base nature (là où le circuit se rétrécit d'un coup pour traverser le pont). Chemin, piste cyclable, puis chemin couvert de flaques d'eau, puis bord de route... ah c'est sûr ce n'est pas la partie la plus fun mais il faut bien rejoindre le massif des Maures.

En fait ça ne part tellement pas vite qu'on m'annonce quelque chose comme 35ème en haut de la montée du camping. Pourquoi pas. Par contre les jambes ne répondent pas trop, et puis cette chaleur quelle horreur, j'ai toujours beaucoup de mal dans ces conditions. Du coup je gère la montée du Fournel, la première difficulté du parcours. C'est assez long !

Puis on attaque la descente "mythique" du Fournel. Bon en fait, le haut c'est juste une piste, certes défoncée, mais on ne touche quasiment pas aux freins. ça remonte un peu et puis le final, ok il y a quelques marches, il faut se frayer un chemin entre les roches et entre les concurrents à pieds, mais y'a du bon grip donc ça passe facilement. Et c'est très court. Bref, le mythe n'a plus lieu d'être, il semblerait qu'au fil des années les difficultés soient de plus en plus rabotées.


On repart sur un gros chemin, encore et encore... puis une petite descente sur la crête (spécifique au parcours de 44km), ça c'est chouette. Mais bien qu'on soit seulement au 20ème km et on est déjà entourés des derniers concurrents du marathon, et il faut dire qu'ils se trainent un peu, forcément ils ont 50 bornes de plus que nous dans les pattes. Donc on fait les descentes au ralenti, et les côtes se transforment en slalom. Ils ne se laissent pas forcément dépasser, mais je les comprends, je dois être le 50ème à les dépasser ils ne vont pas s'arrêter à chaque fois, surtout qu'il y en a encore quelques centaines derrière. Nan, c'est juste un problème d'organisation, le Mid Roc n'est qu'une course ajoutée pour faire encore un peu plus de recettes, quitte à tasser un maximum de concurrents sur les mêmes circuits en même temps.

Tout ceci commence à sérieusement m'agacer ! Et puis mon vélo craque de partout, enfin je crois que ça vient du pédalier, mais impossible de résoudre ce souci apparu lors de la Gamelle Trophy. Le boitier doit avoir une faiblesse quelque part. Je me focalise un peu sur tout ça, en oublie de bien m'alimenter et je tombe vite en légère déshydratation. C'est pas la joie !

Ravitaillement, ça tombe bien j'ai au moins un bidon de retard à engloutir. La descente avant le col du Bougnon est très sympa, encore moins évidente quand on doit se frayer un passage entre les concurrents à pieds. Le col du Bougnon, y'a un peu de monde, sympa aussi ! Je ne m'attarde pas, envie d'en finir, je sais que vers la fin le circuit passe près de notre maison de location, et c'est là que je prévois désormais de quitter la course. Belles vues sur la mer sur la piste qui suit (encore une). Et puis on débouche ensuite sur un joli sentier en surplomb de St-Aygulf, toute cette portion est vraiment belle, même si encore gâchée par les embouteillages, que ce soit sur les mini montées impossibles ou dans les enchaînements tournicotants. Ce long passage me remonte tout de même le moral, et du coup je décide de poursuivre tranquillement jusqu'à l'arrivée sans trop forcer. Je passe donc le sentier des douaniers en bord de mer, puis le petit bout de plage, et on finit par la longue portion de piste cyclable jusqu'au retour à la base nature.

Pour l'anecdote j'en finis en 2h49, 83ème (sur 598 classés).
Une course à oublier... Heureusement le course du dimanche sera très différente.
Mais pour l'instant direction la plage, c'est ça aussi le Roc !

mardi 7 octobre 2014

Gamelle Trophy

Retour dans la Sarthe, à Sillé-le-Guillaume, pour une nouvelle édition de la Gamelle Trophy. J'avais déjà participé à cette belle course de VTT en 2009 et 2010. Depuis quelques éditions, la compétition avait disparu du programme avant de revenir cette année, avec un très beau circuit de 20km. Avec en plus une boucle de départ raccourcie à 10km, on arrive à un total de 50km pour environ 1500m D+ (au compteur). Quelques passages techniques un peu délicats (enfin surtout avec la fatigue), et très peu de répit physiquement, car les montées/descentes s'enchaînent avec très peu de moments de récupération. Bref, une course plutôt dure comme on les aime !


13h30, je suis à ma place au beau milieu du peloton avec le dossard 205. Le départ secoue un peu, énorme nuage de poussière, je m'en tire pas trop mal, en remontant plusieurs groupes de concurrents sans forcément rester longtemps dans le rouge. Toujours quelques idiots qui forcent inutilement le passage là où ce n'est pas possible de passer, je parviens à éviter ces dangers ambulants.

Le peloton s'étire assez rapidement au fil des premières grimpettes, c'est parti ! Je fais le premier tour avec Alain mon collègue de l'ACBB en ligne de mire. Mais impossible de rouler ensemble, à chaque fois il prend du champ dans les montées, et je le rattrape dans les descentes.

Un tour, deux tours, ça passe vite car on ne s'ennuie jamais sur ce circuit. Juste avant le troisième on s'arrête ensemble pour remplir un bidon (super efficace d'ailleurs le ravito, juste le temps de boire un verre pendant que quelqu'un nous remplit le bidon, moins de 15" d'arrêt !). Le dernier tour va être dur pour tout le monde, ça c'est sûr. D'un coup je subis des crampes partout dans les jambes, pas des crampes gentilles qui disparaissent en continuant à pédaler souple, non des vraies crampes et je suis obligé de m'arrêter, je crois que c'est la première fois que j'en subis de si fortes depuis que je fais du vélo ! Même sur des efforts de plus de 10h j'ai jamais connu ça. Une belle galère... je vais faire tout le dernier tour en mode "survie" sans pouvoir pédaler normalement, dépassé par au moins 25 concurrents, bref à l'arrêt, mais bien décidé à rallier l'arrivée.


C'est finalement chose faite en 3h50, 157ème (sur 326 classés). Quant aux crampes, difficile d'en deviner la cause. J'ai beaucoup bu, bon c'est peut-être de la fatigue, en effet je me suis couché très tard la veille... Ou le verre de Coca au ravito qui a déclenché tout ça. Ou alors trop forcé en début de course. Ou tout ça à la fois ! Bref, c'est pas grave. J'ai quand même un peu remonté par rapport à mon dossard de départ c'était mon unique objectif.

Superbe course en tout cas, bravo aux organisateurs d'avoir fait revivre cette compétition, je pense que les avis étaient unanimes à l'arrivée, c'était génial. Rendez-vous l'année prochaine on espère !

Consultez les détails de cette sortie sur Strava.